Meigné

Meigné dérive du nom d’homme latin Magnus usité fréquemment pour désigner un grand homme à l’époque romaine et même au-delà, à l’image de Carolus Magnus pour Charlemagne.

Les traces d’occupation du site les plus anciennes se situent au lieu-dit Cru où existait un atelier monétaire dès le VIème siècle.

Alors qu’au Xème siècle les moines de l’abbaye de Saint-Florent possédaient la plus grande partie de la paroisse de Meigné, le comte d’Anjou Foulque Nerra les oblige à céder leur bien (église et moulin) à son vassal nommé Drogo, mais une bulle papale de 1122 conforte les moines dans la possession de la capella de Meigné.

L’église Saint-Pierre possède encore des vestiges du XIème siècle au niveau de la nef et une bonne partie de son mobilier (statues, fonds baptismaux, autels) est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Le village conserve les traces d’un habitat troglodytique ou semi-troglodytique qu’il soit modeste ou seigneurial puisque l’on recense également une fuie semi-troglodytique.

Le château seigneurial de la Tremblaye a été entièrement rebâti au XVIIème siècle, puis remanié au XIXème siècle. La petite histoire raconte que le curé de la paroisse au début du XVIIIème siècle avait eut une violente querelle avec le seigneur de la Tremblaye pour avoir ôté de l’église un banc que le seigneur réservait pour ses chiens !