Personnalités publiques
René Moreau (Montreuil-Bellay 1587 – Paris 1656) : Son père, docteur en médecine, est venu en Anjou à la suite du duc d'Alençon dont il est le médecin personnel. Professeur royal à la chaire de médecine et de chirurgie de la Faculté de Paris, René Moreau assiste Louis XIII dans sa dernière maladie et soigne le jeune Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye en 1639. On lui doit l'introduction en France du chocolat consommé alors pour ses vertus thérapeutiques.
Pierre Duret (Montreuil-Bellay 1745 – Brest 1825) : chirurgien militaire surnommé l'Ambroise Paré de la Marine Française. Dès 22 ans il a passé tous les grades universitaires de chirurgie ou anatomie. Trop jeune pour se lancer dans la médecine civile, il entre à l'hôpital de la Marine à Brest. Souffrant du mal de mer il songe à se retirer. Finalement, en restant à terre il devient le premier chirurgien en chef de la Marine. Membre de l'Académie Royale, Louis XVIII lui remet la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.
Alphonse Toussenel (Montreuil-Bellay 1803 – La Plâtrerie 1885) : d’abord journaliste il se dit « un écrivain ministériel » car rédacteur appointé d'un journal dans lequel il soutient des opinions qui ne sont pas toujours les siennes. Il s’isole alors au milieu de la nature et rédige L'Esprit des bêtes, traité de zoologie.
Charles Dovalle (Montreuil-Bellay 1807 – Paris 1829) : issu d’une famille occupant des charges royales et municipales à Montreuil-Bellay, il étudie au collège de Saumur où un prix de poésie est créé tout exprès pour lui. Sous le pseudonyme de Pauline A..., il publie ses poèmes dans des revues. À Paris il est attaché comme rédacteur au Journal des Salons et écrit une critique sur Mirra, directeur du théâtre des Variétés. Provoqué en duel par ce dernier, Dovalle est tué au pistolet. Ses poèmes, publiés à titre posthume, sont préfacés par Victor Hugo.
Edgard Pisani (Tunis 1918 - Paris 2016) : arrivé à Paris à 18 ans, il étudie à l’École Normale lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate. Il rejoint la résistance intérieure française et s’illustre dans la libération de la préfecture de Paris. Conseiller général du canton de Montreuil-Bellay de 1964 à 1965, il est maire de Montreuil-Bellay de 1965 à 1975. Fondateur du Mouvement pour la Réforme (MPR), il siège à l'Assemblée nationale en 1967, puis au Sénat de 1974 à 1981. Il entre au Conseil économique et social en 1992.